Le cor offre une sonorité à la fois profonde et très expressive. J'ai tout particulièrement pu apprécier toutes ces richesses dans l'œuvre de Benjamin Britten et Olivier Messiaen. Déclinée en sept mouvements, cette Partita trouve ses sources dans trois inspirations différentes :

• – inspiration à partir des caractères propre à l'instrument, comme l'Appel faisant référence aux sonneries de cuivres, l'interrogation au caractère méditatif et contemplatif ;
• – inspiration historique avec la Partita conçue à deux voix telle une réminiscence de J.-S. Bach et la Pastorale qui rappelle le rôle du cor dans certaines symphonies romantiques ;
• – inspiration d'influence plus récente ; une Danse libre, rythmée et légère suivie d'une atmosphère lente, pesante mais rythmique pour un Blues plutôt inattendu. En conclusion, un Finale reflétant des éléments antérieurs, tel un jeu de miroir.