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Le Circus Maximus (ou Grand Cirque), est un immense édifice à Rome, où étaient organisées des courses de chars. Circus Maximus signifie en latin : « le très grand cirque ». Selon Pline l’ancien, il pouvait accueillir de 250 000 à 385 000 spectateurs, ce qui en fait de loin le plus grand édifice de spectacles sportifs jamais construit. J’aime cette idée bruyante du jeu, du cirque, du spectacle, cette intensité sonore d’une foule émerveillée et excitée. Nous avons tous en mémoire cette magie lumineuse et animale, cette musique de cirque, dont les thèmes font aujourd’hui partie de la mémoire collective, et du patrimoine de la musique populaire. Après avoir terminé mon second quatuor à cordes , j’ai ressenti le besoin de me changer les idées en composant une pièce légère et festive, une petite parodie grinçante comme je les affectionne tant chez Chostakovitch ou chez Schnittke. J’ai donc réfléchi aux spectacles qui avaient marqué mon enfance et le cirque est de suite apparu. La pièce s’articule donc autour de deux thèmes (« L’entrée des gladiateurs » et les premières mesures de la « Strip Polka ») qui sont tour à tour évoqués, cités, développés dans une écriture ludique et simple, ou les instruments du quintette à vent sont acteurs et spectateurs à part entière dans une débauche d’énergies rythmiques. Florent Gauthier