Livre : Alexandre Tansman - Regards en arriere de Cédric Segond-Genovesi, Marianne Tansman Martinozzi, Mireille Tansman Zanuttini
Livre : Alexandre Tansman - Regards en arriere

 

 

Feuilleter
 

Titre(s) : Alexandre Tansman - Regards en arriere
Auteur(s) : Cédric Segond-Genovesi, Marianne Tansman Martinozzi, Mireille Tansman Zanuttini
Nombre de pages : 527 pages
Format : 14.6x21 cm (ép. 4.2 cm) (677 gr)
Dépot légal : Janvier 2013
Cotage : AEM-120
ISBN : 978-2-919046-08-9

Cet ouvrage n'est plus disponible

Depuis plus d'un demi-siècle, le succès des nombreux recueils "pour enfants" d'Alexandre Tansman (1897-1986) ne s'est jamais démenti : bien rares en effet sont les pianistes n'ayant jamais exercé leurs doigts sur quelque page de Pour les enfants, des Jeunes au piano ou de Happy Time. Cette bonne fortune éditoriale n'en reste pas moins l'arbre qui cache la forêt. Car au-delà de ces remarquables miniatures, Tansman fut d'abord l'auteur d'une œuvre aussi abondante que profonde, et aussi dense que diversifiée - des huit Quatuors à cordes aux neuf Symphonies, des grands cycles d’œuvres pour piano (Mazurkas, Intermezzi, Ballades, Sonates) aux Concertos, sans oublier quelque sept opéras et onze ballets : incontestablement, l'homme a compté parmi les "grands pianistes compositeurs de l’entre-deux guerres, tels que Prokofiev, Rachmaninov, Poulenc, Chostakovitch et, dans une moindre mesure, Bartók et Ravel" (Jean-Pierre Armengaud).

Si l’œuvre d'Alexandre Tansman offre son lot d'heureuses surprises, la vie du musicien, rythmée par les grands événements de l'histoire moderne, mérite elle aussi d'être mieux connue tant elle fut riche d'expériences et peuplée de figures attachantes, célèbres ou non. Dans Regards en arrière, texte rédigé entre 1954 et 1958, le compositeur revient sur ses années de formation en Pologne (à Łódź puis à Varsovie), sur son épanouissement artistique et professionnel dans le Paris des années folles (aux côtés de Ravel, du groupe des Six, de Gershwin et de tant d'autres), sur ses premières tournées américaines (1927-1928) et sa tournée mondiale de 1932-1933 (États-Unis et Hawaii, Japon, Chine, Indes britanniques et néerlandaises, Égypte et Baléares), mais aussi sur son exil américain pendant la Seconde Guerre mondiale (installé à Hollywood, il y fréquente quotidiennement Stravinski et travaille - sans grand enthousiasme - pour le cinéma) puis son retour dans l'Europe d'après-guerre.

Ponctués d'anecdotes et de portraits tantôt émus, tantôt caustiques, de digressions sur l'esthétique musicale ou de pages plus intimes, les mémoires d'Alexandre Tansman (terminés par un journal personnel des années 1955-1958, et complétés d'un choix de lettres) offrent ainsi une vue imprenable sur les coulisses du métier de compositeur - mais surtout sur le monde musical et artistique du premier XXe siècle.


 

AUTOUR DE "REGARDS EN ARRIERE"

PRESENTATION-RECITAL DU 25 SEPTEMBRE 2012

BIBLIOTHEQUE POLONAISE DE PARIS

 

Soirée organisée par la Société Historique et Littéraire Polonaise, l’Institut Polonais de Paris, l’association Les Amis d’Alexandre Tansman et les éditions Aedam Musicae.

Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Tomasz Orłowski, Ambassadeur de Pologne en France.

 

ALEXANDRE TANSMAN : REGARDS EN ARRIERE

 

Présentation par Cédric Segond-Genovesi, Mireille Tansman Zanuttini et Marianne Tansman Martinozzi

 

 

 

 

 

 

 

 

RECITAL "AUTOUR D'ALEXANDRE TANSMAN"

Par David Bismuth, piano

TANSMAN, "Prélude" (Huit Novelettes, 1935-1936)

TANSMAN, "Mazurka n° 2" (Premier recueil, 1918-1928)

CHOPIN, Mazurka op. 17 n° 4 (1832-1833)

TANSMAN, "Mazurka n° 2" (Second recueil, 1932) et "Mazurka n° 1" (Troisième recueil, 1940)

CHOPIN, Mazurka op. 68 n° 2 (1827)

TANSMAN, "Mazurka n° 8" (Troisième recueil, 1940), "Mazurka n° 1" (du Quatrième recueil, 1941) et "Mazurka n° 2" (Quatrième recueil, 1941)

 

CHOPIN, Mazurka op. 68 n° 4 (1849)

TANSMAN, "Mazurka n° 9" (Quatrième recueil, 1941)

TANSMAN, Trois Préludes en forme de blues (1937)

GERSHWIN, Trois Préludes (1926)

 

…dans la presse

La Lettre du musicien, n°427 (janvier 2013) - Frédéric Gaussin :

"Un texte dense et poignant [...] ponctué d'anecdotes, de notations historiques, de portraits en médaillon, de réflexions sur l'esthétique musicale"

Classica, n° 152 (mai 2013) - Stéphane Friédérich :

"On redécouvre l'importance du musicien. [...] Tansman raconte sa Pologne, le Paris de l'entre-deux-guerres, l'exil aux Etats-Unis. Il le fait avec perspicacité, humour et foi en l'humanité. La belle vie d'un musicien indépendant de toute école"

Diapason, n° 613 (mai 2013) - Jean-Charles Hoffelé :

"Le portrait des années folles puis l'enlisement dans la montée des périls se doublent d'un témoignage précieux sur la vie et la société musicales des deux côtés de l'Atlantique - d'autant que Tansman n'édulcore rien. [...] La période d'exil aux Etats-Unis est précieuse d'abord par l'ensemble de portraits que l'auteur brosse de Stravinsky dont il devient l'intime [...]. Ce fort volume se lit d'une traite, porté par un style alerte. L'édition signée Cédric Segond-Genovesi est un modèle de clarté et d'érudition avec ses notes abondantes et ses annexes parfaitement documentées"

Euterpe, n° 23 (septembre 2013, p. 30-31) - Sylviane Falcinelli :

"L'établissement du texte répond à de strictes normes d'édition critique, avec une très minutieuse description des sources retranscrites. [...] Oserai-je dire que la partie liminaire rédigée par Cédric Segond-Genovesi n'est pas le moindre atout de ce livre, puisqu'elle dépasse largement l'objectif modestement annoncé par le titre Introduction pour brosser, avec un remarquable esprit de synthèse et une qualité de plume devenue rare, un tableau du sort sinusoïdal de la notoriété de Tansman, depuis une brillante intégration parmi les modernistes en vogue durant l'entre-deux-guerres jusqu'au quasi-oubli de sa musique aujourd'hui. C'est que le musicologue y invite à une réflexion fort pertinente sur les lois de la célébrité temporelle et les mouvantes contingences de la postérité. [...] Scripteur élégant de sa propre vie, [Tansman] fait revivre le sort d'une grande famille juive - entre richesse et antisémitisme - dans la Pologne et la Russie de l'avant-Révolution bolchévique, jusqu'à son départ pour Paris en 1919. [...] Puis vint, pour le jeune émigré polonais, l'émerveillement de devenir le protégé de Ravel, et alors s'ouvrirent des portes déterminantes pour l'ascension dans le milieu musical international. [...] Ces mémoires se lisent vite, car en fait, ils ne sont que le film des événements ayant contribué à propulser une carrière (ah ! le vertige du succès aux Etats-Unis), et de la sympathie que lui portèrent les plus grands musiciens du temps [...]. [...] les anecdotes sur lui-même, sur Szymanowski, Koussevitsky, Stravinsky [...] etc. etc., contribueront peut-être à nourrir de futures études biographiques relatives aux maîtres de ce temps... [...] L'ouvrage s'enrichit d'une abondante iconographie et peut se prévaloir d'une qualité éditoriale exemplaire que les soit-disant grandes maisons parisiennes ne sont plus capables de fournir [...]."    

Revue de musicologie, vol. 99 n° 1 (2013, p. 189-192) - Federico Lazzaro :

"[C]e volume se distingue par sa qualité rédactionnelle, philologique et documentaire. [...] Pour les lecteurs spécialistes de Tansman, il est certain que Regards en arrière est une source fondamentale concernant ses relations artistiques, ainsi que sa vie privée [...]. Les autobiographies apportent souvent des données intéressantes aux vies de personnalités rencontrées par l'auteur. Ceci est d'autant plus vrai pour Tansman qui s'est toujours accointé avec le milieu artistique international [...]. Je me limiterai à signaler ici la place centrale de la figure de Stravinsky. [...] Segond-Genovesi s'interroge [...], dans son excellente introduction, sur la chute du compositeur dans l'oubli. [...]  qualité remarquable de ce volume d'importance."

 

…à la radio

France Musique, David Christoffel : "Les oreilles sensibles : Comment avoir beaucoup d'amis ?", 12 février 2013

Judaïques FM (Paris), Hervé Roten : "L'oeuvre juive d'Alexandre Tansman (1897-1986)", 12 mars 2013 [invités : Mireille Tansman Zanuttini, Cédric Segond-Genovesi]

Réécouter l'émission : cliquez ici

France Musique, Lionel Esparza : "Le Magazine", 12 mars 2013 [invité : Cédric Segond-Genovesi]

 

…sur le web

Concertonet.com (4* - "Must de Concertonet") :

"Alexandre Tansman (1897-1986) se souvient. Rédigés de 1955 à 1958, ses mémoires et son journal retracent son existence tumultueuse. [...] Tansman ne manque pas d’humour et parle vrai. [...] L’appareil éditorial achève de rendre ce livre indispensable: auteur d’une introduction exemplaire, Cédric Segond-Genovesi enrichit le texte de nombreuses notes pour éclairer le lecteur et corriger le compositeur lorsque la mémoire lui échappe ou lorsqu’il commet une approximation. Une discographie richement fournie, une filmographie et une bibliographie exhaustive complètent cette publication qui se dévore comme un roman et que l’on regrette de refermer." (Sébastien Foucart)

Resmusica.com ("à emporter") :

"[...] Ecrit entre 1955 et 1958, ce texte inachevé mais qui se lit comme un roman, voit sa première publication cette année avec un travail éditorial de Cédric Segond-Genovesi affuté et pertinent, et soucieux d'apporter contexte et d'arrondir les angles quand le compositeur se fait tranchant ou partial. Car si Alexandre Tansman écrit pour que soit conservé son parcours rocambolesque, sa carrière à Paris dans les années 20, son échappée de la France occupée, son travail à Hollywood (pages savoureuses sur l'amateurisme des studios en matière musicale !) et son grand amour pour sa femme Colette disparue précocément d'un cancer, il n'échappe pas à l'amertume de voir à son retour à Paris que son exil américain lui a fait perdre de l'influence. Et c'est là que l'on comprend que ce témoignage, passionnant à bien des égards, ne pouvait pas être utilement publié à l'époque. [...] En regardant en arrière en 1958, Alexandre Tansman accomplit le paradoxe de nous faire mieux percevoir les maux intestins dont le milieu musical français de 2013 souffre encore aujourd'hui. Et si, pour commencer, on rejouait en France les symphonies de Tansman ?" (Jean-Christophe Le Toquin)