Après des études de Musicologie à la Sorbonne et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Sylvie Douche effectua un diplôme de troisième cycle en Histoire de l’art (Paris I) et en Littérature comparée (Paris IV). Pianiste, agrégée, Docteur et Maître de Conférences habilitée en Musicologie à Sorbonne Université, elle s’intéresse aux liens unissant musique et texte littéraire, particulièrement dans le répertoire de musique française des XIXe-XXe siècles. Outre de nombreux articles, elle a publié un dossier de presse des Barbares de Saint-Saëns (Galland, 2005) et de la correspondance autour de Bruneau, Charpentier ou Massenet et Humperdinck (OMF, 2003-2004 en collaboration avec J-C Branger). Puis, elle a co-dirigé, avec P. Cathé et M. Duchesneau, un ouvrage sur Koechlin (Vrin, 2010) ou encore sur Pelléas et Mélisande de Debussy (Symétrie, 2012, Prix des Muses) avec D. Herlin et J-C Branger. Par ailleurs, une étude des correspondances musicales de guerre a vu le jour à l’automne 2012 (chez L’Harmattan). Vice-présidente de l’Association Maurice Emmanuel, elle a coordonné un ouvrage qui lui est consacré (Bärenreiter, 2007), édité (PUPS, 2012) l’Amphitryon de ce dernier (musique de scène d’après Plaute) qu’elle a fait jouer dans divers théâtres, puis a co-dirigé L’Enseignement de Maurice Emmanuel (Delatour, 2020) avec C. Corbier. Sa monographie (2016, Prix Mahmoud Guettat) porte sur le mélodrame français de la Belle Époque. Elle dirigea un collectif consacré à la musique de scène (Microsillon, 2018), avant de s’associer à C. Segond-Genovesi pour encadrer les travaux sur la Schola Cantorum (Aedam Musicae, 2022). Ses recherches concernent également le répertoire pianistique de cette époque et les études interprétatives.