Partition : Grand Trio Concertant op.10 de Valentino Molino (arr. de Gérard Chenuet) - Trio [2 Flûtes Guitare]
Partition : Grand Trio Concertant op.10

 

 

Feuilleter
 

Titre(s) : Grand Trio Concertant op.10
Auteur(s) : Valentino Molino
Arrangement : Gérard Chenuet
Formation : Trio [2 Flûtes Guitare]
Niveau :  Difficile
Partition principale : 21 pages
Parts : 3 (20 pages)
Format : 23 x 31 cm
Dépot légal : Septembre 2008
Cotage : AEM-47

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Valentino Molino (1766-1824), fils et frère de musiciens italiens du même nom, a joué de plusieurs instruments, parmi lesquels la harpe, la guitare, le violon et l’alto. Comme compositeur, on le connaît grâce à sept œuvres retrouvées. Le Grand Trio Concertant op. 10 de 1809-1810, dans sa forme originale, est intéressant car il regroupe trois instruments que pratiquait V. Molino : le violon, l’alto et la guitare.

La présente transcription a pour but de rendre cette partition accessible aux instruments à vent, en conservant la partie originale de guitare. La flûte a toujours été le partenaire privilégié de la guitare. La spécificité de cette transcription est d’ajouter au duo flûte et guitare, la flûte alto dans le rôle du violon alto. Cet instrument permet de recréer le même dialogue soprano-alto que chez les cordes. Le cor anglais est lui aussi, chez les vents, un magnifique instrument alto. Son alliance avec la flûte est heureuse. Bach et Honegger l’avaient entendue. Castelnuovo-Tedesco a même écrit quatre églogues précisément pour flûte, cor anglais et guitare.

Modifier une partie de violon pour la flûte demeure une transcription légère. Il en est de même pour l’alto et la flûte alto. Lorsque les deux sont modifiées dans les mêmes mesures, il s’agit de créer un nouvel équilibre polyphonique. L’édition de Turin de 1810 ne contient que des parties séparées. L’élaboration d’un conducteur, à partir de celles-ci, a révélé un grand nombre d’incohérences et d’oublis au niveau des nuances. Sur ce plan, je livre mon interprétation, fondée sur un conducteur logique.

Dans certains passages de l’original, on sent confusément que l’imprimeur a eu recours aux nuances compensées suivant l’importance du rôle à jouer dans la polyphonie. Là, j’ai opté pour les mêmes nuances à tous, confiant à l’interprète, comme souvent dans la musique classique, le soin de doser sa sonorité selon son rôle. La mention « solo » me semble suffisamment éloquente quand la nuance évoque le contexte général.